Aujourd’hui lors d’une séance de Reiki avec Adélaide Pornet, j’ai voyagé.

 

Je suis sur le chemin pour le moment tortueux de l’acceptation de ma singularité. Et dans cette dernière il y a mes voyages chamaniques. J’en fais encore peu car à chaque fois, j’ai une profonde tristesse à revenir et du coup j’ai une grande peur qu’un jour je choisisse de rester dans le voyage.

 

Quelle soit justifiée ou non cette peur, là n’est pas la question. Je sais que si elle est là c’est parce que ma vie aujourd’hui ne me convient pas encore à 100% et aussi que je ne suis pas encore complètement reliée à mon envie de vivre ce qui me fait craindre de sombrer dans la folie. Mais tout cela est une autre histoire. Aujourd’hui je veux juste te raconter ce voyage fabuleux et y mettre le plus de détails possibles afin que tu puisses ressentir un peu ce que je vis.

 

Mon voyage s’est fait au dos de mon dragon évidement. On l’appellera Ism. Ce n’est pas son vrai nom, mais je ne peux te le dévoiler car son nom contient une partie de ses pouvoirs.

 
 
 
 
 

Chapitre 1

Le voyage sous marin

 

Lorsque j’ai fermé les yeux et voulu rejoindre Ism, je nous ai vu séparés par un mur de verre. Je le voyais, il ne me voyait pas mais pouvait ressentir mes émotions. Je me suis sentie profondément démunie et quelques larmes de tristesse et de frustration ont coulé le long de ma joue. Comment pouvais-je voyager sans lui? Impossible.

 

Sans vraiment réfléchir j’ai choisi de le rejoindre sur un autre plan. Je me suis endormie dans mon voyage et dans ce rêve nous pouvions enfin être ensemble.

 

J’étais sur son dos et nous avons plongé.

 

Ism est un dragon d’eau. Il peut donc évoluer sous l’eau et dans l’air. Il est d’un bleu profond au reflet de jade. Il est puissant et doux. Quand je suis sur son dos, je sens dans mes cuisses sa musculature très puissante et je sens sa chaleur.

 

J’aime cette sensualité, j’aime me coucher contre lui, sentir sa peau, mélange de serpent et de poisson. Douce, fraiche mais vivante. J’aime me perdre dans ses couleurs. Chaque écaille scintille différemment, chacune d’une couleur différente, chacune reliée entre elles et chacune capable de sentir les vibrations à des kilomètres à la ronde.

 

Les dragons sont des être énergétiques, ils sont de feu et d’une autre matière, Ism est de feu et d’eau. Il glisse et s’enroule comme une anguille. Ses ailes sont immenses mais il peut s’il se met de profil être aussi fin qu’un arbre ! Paradoxe …

 

Ism est à peu près deux ou trois fois plus grand que moi. Son corps est relativement fin mais ses pattes sont très puissantes. Sa queue est longue et fine. Elle s’enroule souvent autour de ma jambe ou de mon ventre. Je ne sais pas exactement si elle lui sert de gouvernail aussi ou pour autres choses. Ism est un dragon très ouvert mais comme ses congénères il reste un être très mystérieux, il cultive très volontiers ce mystère. Il s’amuse des questions que je peux lui poser, et réponds souvent par des farces ou des devinettes!

 

Ism et moi sommes connectés depuis ce qu’il me semble être le début des temps. Je ne peux pas dire si cela est vrai mais je n’ai pas de souvenir où nous ne nous connaissions pas. Il est je. Indéfinissable expression de mon être avant cet air. Je ressens son être, je suis profondément connectée à lui et de me retrouver sur son dos est toujours une profonde joie.

 

Nous avons plongés dans l’eau. Moi accrochée aux écailles, plus larges de son cou, lui danseur fou sous l’eau, allant de plus en plus profondément dans les profondeurs sous marines. Les couleurs étaient de plus en plus sombres et je sentais l’obscurité se refermée autour de moi. Comme souvent avec Ism, je me laisse emmener, il est mon guide et force est de constater qu’il sait exactement où il va!

 
 
 

Chapitre 2

La sorcière des forêts

 

Je ferme les yeux je suis sous l’eau, je les rouvre et je suis étendue dans une cabane de la forêt. Je sens la présence rassurante d’Ism qui me communique de manière télépathique qu’il est dehors et m’attend tranquillement. Je me détends.

 

Et je regarde autour de moi. Je la vois, cette femme, enfin je crois. Elle est petite, velue, voutée, et verte. Oui verte, comme un sapin. Je ne vois pas son visage, sa tête est baissée et elle a l’air très affairée.

 

La suite demain